VINCENT BOREL

CONCERT  « GROUPE LA NOUBA »

 

DOMAINE DU PROJET : Musique Égyptienne Baladi

 

NOM DU PROJET : Baladi

 

ÂGE DES BENEFICIAIRES : Tout public

 

DUREE DU CONCERT : 2 heures

 

Musiciens :

Percussions : Vincent Borel

Saxophone : Eric Houdart

Accordéon : Patrick Guillot

 

Danseuse : Florence Borel

 

Le projet :

 

La Nouba est une formation musicale de 3 musiciens et une danseuse. Un percussionniste, un saxophoniste, un accordéoniste.

Le concert pédagogique « Baladi » est interactif et crée ainsi une proximité entre la musique, ses interprètes et le public.

Le public pose des questions et les interprètes y répondent et illustres leurs propos en musique et ou en danse.

 

Les étapes du concert : (version concert pédagogique)

 

• les musiciens mettent en condition pour une écoute attentive et introduit le thème du programme

• les musiciens jouent plusieurs passages marquants du programme

• les musiciens interviennent à plusieurs reprises pour capter l’attention et expliquer certains aspects du thème

• les instruments emblématiques sont présentés

• le public retrouve ensuite la danseuse et les musiciens autour d’un verre (moment d’échanges souvent intenses)

 

 

 

Objectif du concert pédagogiques 'Baladi »

 

• faire découvrir une musique et une danse

• donner au public de nouveaux codes culturels qui peuvent leur manquer

• promouvoir l'égalité des chances par l'accompagnement culturel

• alimenter la culture et la pratique musicale

 

Le Baladi c'est quoi ?

 

Le Baladi né vers le XVIIIème siècle qui signifie "populaire ” au sens large du terme commence à ouvrir de nouveaux horizons à la danse orientale en voyageant à la fin du XIXème siècle lorsque les ghawazi (danseuses professionnelles égyptiennes d’origine tzigane) franchissent les frontières orientales vers l’Occident.

Technique à part entière révélant la quintessence des traditions séculaires d’Egypte, le Baladi exprime toute la subtilité féminine bien que son style présente, de prime abord, un caractère principalement “ Terrien ”.

Chorégraphié selon une écriture musicale précise et structurée, son prélude, joué par un musicien soliste, engendre fréquemment une mélodie plutôt mélancolique (Takasim) qui invite la danseuse à une interprétation empreinte d’émotion.

Bassin, hanches, buste, principaux acteurs de cette danse, s’harmonisent en enchaînements fluides et intenses ; à l’inverse du style Sharqi, les bras conservent une forme ronde, ils évoluent à proximité de la tête et du corps sans se développer de façon aérienne ; les déplacements de la danseuse, relativement restreints, s’exécutent souvent pieds plats dans un espace plutôt limité.

Les différentes phases musicales (Takasim, Tet Baladi, Maksoum….) évoluent vers une liesse progressive qui accélère la cadence de la danseuse. Tout en respectant le style originel, les mouvements et l’attitude continuent de révéler toute la richesse du Baladi Awwadi…

 

Décomposition d'un Baladi :

1 Le Thamela : Introduction

2 Taksim : Improvisation (Accordéon, Ney, Saxophone...)

3 Sakat : Questions réponses Percussion et soliste

4 Awadi : La percussion prend plus de place et tous les musiciens commencent à jouer, rythme lent Maqsoum ou Masmoudi

5 Tet sari : On accélère

6 Engrarah : On passe du rytme Maqsoum au Felahi (plus rapide)

7 Fadi : Solo de percussion

8 Aflah : Composition finale sur Felahi et Malfouf